lundi 26 novembre 2012

Sur les traces de mes ancêtres




Le 29 mai 2009, je créai la première fiche de mon arbre généalogique, point de départ de recherches que j'entamai allègrement, sans me douter un seul instant du caractère hautement addictif de ce hobby.

Cet acte fondateur fut néanmoins précédé d'une phase préparatoire durant laquelle je fis l'inventaire des papiers de famille, stockés dans des cartons depuis des lustres. Je passai ainsi en revue des centaines de photos anciennes, des dizaines de lettres dont certaines avaient été rédigées au XIXe siècle, des documents administratifs en tout genre et deux carnets rédigés par des ancêtres militaires.

À l'époque, j'exerçais une activité professionnelle à temps partiel et ce passe-temps venait agréablement combler les moments d'oisiveté. J'avais parfois le sentiment de mener une véritable enquête policière, traquant le moindre indice qui me permettrait de progresser : la date d'un mariage gravée sur une alliance, un prénom sur une carte postale, une mention au dos d'une image pieuse…

Je commençai par demander des copies d'actes aux différents services d'état civil, puis par solliciter l'entraide de bénévoles pour remonter davantage dans le temps. Lorsque je découvris l'accès en ligne aux archives du Maine-et-Loire et de la Mayenne, l'affaire était entendue : la "généalomania" venait de faire une victime de plus !

Ma base de données comporte aujourd'hui plus de sept mille individus, un millier de mariages recensés, des centaines de lieux et de métiers différents, mais arrêtons là les chiffres. J'ai dû trouver, en tâtonnant souvent, en me trompant parfois, une méthode pour progresser dans mes recherches et pour organiser la somme des informations ainsi collectées. J'y reviendrai.

Insidieusement, l'envie de partager mes découvertes a commencé à poindre.  "Écrire l'histoire de sa famille"(1), pourquoi pas ? Au mois de septembre dernier, j'ai participé à un atelier(2) en ce sens. Cela m'a confortée dans mon idée, même si l'ampleur du projet et la somme des travaux qui restent à accomplir ne m'échappent pas.

Au cours de ce même atelier, d'autres supports que le livre furent évoqués (expositions, rallyes, cousinades…). Et pourquoi pas un blog ? Sophie Boudarel(3), elle-même blogueuse chevronnée, a su nous convaincre. C'est donc décidé, je me jette à mon tour dans le grand bain et vous propose de venir y nager en ma compagnie !



(1) Titre de l'excellent livre d'Hélène Soula, paru aux éditions Eyrolles
(2) Écrire et raconter sa généalogie, atelier de formation organisé par la Revue française de généalogie
(3) http://lagazettedesancetres.blogspot.fr/

1 commentaire:

  1. Bonjour Dominique et Bernard,
    Heureux de venir au saut du lit de cette belle initiative, avec ce premier commentaire.
    C'est vrai que dés que j'entends le mot généalogie, sans dire de façon abusive que je cours, disons que je force sérieusement le pas.
    Bravo pour ton initiative ma possible cousine, mais mon amie sûrement!
    Je suis impressionné par le chiffre de 7 000 personnages en trois ans et demi. Moi qui n'en totalise que 1408 (sur Généanet... pas nécessairement à jour) en 33 ans!
    Qu'importe et tant mieux, tu me donnes l'envie de me remettre sérieusement au travail Dominique.
    Nous t’embrassons Rosita et moi-même; ainsi que Bernard. A bientôt.

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